Bonjour à tous !
Ceux qui me connaisse bien savent que je n’aime pas beaucoup la chaleur, la plage et le soleil (ou du moins ce sont eux qui ne m’aiment pas, essentiellement à cause de mon teint similaire à celui d’une porte de frigo)… Alors travailler dans le sud de la France, jamais de la vie ! Oui mais… En fait le vrai sud c’est pas Avignon, Nice, la Corse ou encore la Réunion, non … Le vrai sud de la France c’est les Terres Australes et Antarctique Françaises (désignées aussi par l’acronyme TAAF), un endroit de la planète radicalement différent de la côte d’Azur, et dans cet article je vais vous présenter comment et pourquoi j’en suis arrivé à avoir pour projet de travailler là-bas…
Ceux qui me connaisse bien savent que je n’aime pas beaucoup la chaleur, la plage et le soleil (ou du moins ce sont eux qui ne m’aiment pas, essentiellement à cause de mon teint similaire à celui d’une porte de frigo)… Alors travailler dans le sud de la France, jamais de la vie ! Oui mais… En fait le vrai sud c’est pas Avignon, Nice, la Corse ou encore la Réunion, non … Le vrai sud de la France c’est les Terres Australes et Antarctique Françaises (désignées aussi par l’acronyme TAAF), un endroit de la planète radicalement différent de la côte d’Azur, et dans cet article je vais vous présenter comment et pourquoi j’en suis arrivé à avoir pour projet de travailler là-bas…
La terre Adélie (ici en blanc) découverte par Jules Dumont d'Urville en 1840 fait partie des TAAF |
Pour commencer je dois dire que j’ai découvert un peu par hasard les offres d’emploi de l’Institut Polaire Français… En effet, en octobre 2018, ayant encore la bougeote, je me renseigne principalement sur les possibilités offertes aux jeunes ingénieurs pour travailler à l’étranger à la sortie de l’école (principalement via des contrats VIE avec des entreprises). Après quelques recherches, j’ai pu définir un peu mieux ce dont j’avais envie : j'étais attiré par le dépaysement total, le voyage et des conditions de travail extrêmes. En résumé le genre de poste très différent de ceux habituellement proposés en métropole ou dans la plupart des autres pays.
Après avoir cherché des opportunités avec les critères nommés précédemment, je suis tombé sur les offres d'emplois de l'IPEV pour la période 2019-2020. L'une de ces offre concernait un poste d'électronicien sur la base scientifique de Dumont d'Urville en Antarctique… J’ouvre donc le PDF associé à cette offre et là Bingo ! Je me reconnais très vite dans la description du profil recherché et je me projettes déjà dans les différentes tâches confiées à l’hivernant. En janvier 2019, après plusieurs semaines de réflexion j’envoi donc mon CV et ma lettre de motivation pour ce poste.
Ce qui m’a interpellé et beaucoup plu dès le début, c’est le côté accessible de cette expérience pour un jeune étudiant sortant de l’école comme moi (à condition de passer le processus de recrutement bien-sûr). En effet, je pensais que pour évoluer dans ce genre de milieu il fallait avoir suivit pleins de formations spécifiques et que les postes ouverts n’étaient accessibles qu’à une poignée de scientifiques spécialisés dans les domaines étudiés sur place.
Finalement avant de postuler, l’idée que je me faisait de l’Antarctique était que c’est un endroit inaccessible où peu de personnes ont la chance d’aller. Mais maintenant je m’attend à un condensé d’aventure, de voyage et de nature comme il n’y en a nulle part ailleurs sur Terre. De plus, je pense y vivre des moments forts et singuliers et cette expérience sera à coup sûr l’occasion de relever le plus grand défi que je me suis jamais fixé.
Cependant, d’ici mon départ (en novembre 2019), je compte bien profiter de ma famille, de mes amis et de mon été (parce que oui, je trouve que l’été c’est sympa de temps en temps).
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